A pactisé le: 20 Décembre 2005 Messages: 189 Réside à: keyboogkilland
Message n°28 :: Posté le: Mercredi 08 Mars 2006, 14:46
Salut a tous
J'ai été outré par le nombre d'abandons de chats de ces derniers jours.
Un vent de panique s'est emparé de propriétaires d'animaux de compagnie, alors qu'il n'y a rien de fondé dans cette psychose...
Si vous faites partie de ces maîtres completement débiles, veuillez passer votre chemin et ne jamais revenir sur ce site, votre présence n'est pas souhaitée ici , en éffet lorsqu'on a la responsabilité d'un animal il faut assumer....
Imaginez que ce virus soit transmissible a l'homme, on verrais alors une recrudessance des abandons d'enfants ?
Je sais pas pour vous , mais pour ma part, de tels comportements sont inadmissibles. _________________ Petites Annonces Gratuites TrocTruc.com Annonces Immobilières Gratuites LocMe.fr
A pactisé le: 19 Septembre 2007 Messages: 296 Réside à: france
Message n°234 :: Posté le: Lundi 22 Octobre 2007, 23:39
Une grande premiére en France dans les laboratoires de vivisection.
Aprés des mois d'enquéte sous couvert d'un emploi chez EVIC CEBA,
industriel de la vivisection, nous vous livrons les dessous de l'industrie
de la vivisection au quotidien.
Nous dédions ce site aux animaux d'EVIC CEBA ...
Fin des études, l'euthansie aprés vivisection EVIC CEBA 2000
En étroite liaison avec l'expérimentation animale, EVIC CEBA
est une société de sous-traitance de la vivisection.
Sa fonction est de tester toutes sortes de produits, avant
leur sortie sur le marché.
Située dans la banlieue de Bordeaux, EVIC CEBA est implantée
depuis plus de 20 ans. Le siège social se trouvant à Vincennes
(94), cette société exerce également à CAUDERAN (33) sous
le nom d'IDEC.
A Blanquefort , avenue 48, rue Jean Duvert il est question de
sous-traitance pour de grandes sociétés Françaises.
Leur outil de travail : l'animal.
Entre autre, Chiens, Chats, Lapins, cobayes et rongeurs servent
pour ce qu'on appelle l'utilitaire (parfum, crème autobronzante,
produits alimentaires et détergeant
Rappelons que depuis juin 2000, à été voté l'interdiction
d'utiliser des animaux pour tester les détergents étant donné
la douleur infligée.
En revanche EVIC CEBA détient aujourd'hui à son actif, une
popularité accroissante, ayant comme partenaires entre autre :
Guerlain, Lancaster, Haribo, Alpha mouss, …)
Egalement de grands laboratoires leur donnent leur monopole
tel que Rhône Poulenc, HMR Guerbet etc …)
Les tests EVIC CEBA qui sont pratiqués : Test de draize, DL 50,
test Dermique, Lampes UV, pyrogènes.
Test d'irritation cutanée (DL 50) EVIC CEBA 2000
A chaque test existe une méthode substitutive. Méthode bien
souvent ignorée en laboratoire. Et pourtant certaines d'entre
elles ont été validées par décret européen.
Le test de draize ou il est question d'injecter un produit ou
détergent dans l'œil du lapin afin d'observer l'innocuité et la
tolérance à long terme et particulièrement douloureux et cruel
pour l'animal est aujourd'hui interdit par la loi un peu partout
en Europe. Il existe pour cette expérience une méthode
substitutive.
Le test pyrogène ou l'administration par voie intraveineuse de
substances chimiques, à été remplacé par une méthode
substitutive appelée LAL.
Lapin ayant subi plusieurs tests en attente de transfert en salle pyrogén
EVIC CEBA 2000
Et pourtant à EVIC CEBA, ces tests cruels y sont encore
pratiqués et ce dans l'irrégularité et le silence.
A EVIC CEBA tous les tests sont faussés !
Outre les mauvais traitements causés sur l'animal, il en va de
la santé publique.
Pour un test expérimental qui aboutirait à un résultat positif
sur un produit à tester, l'animal utilisé doit être dépourvu de
toutes sortes de maladies et doit être expérimenté qu'une
seule fois et ce pour un seul produit.
Or à EVIC CEBA, l'animal testé est réutilisé pour différentes
expériences (le test de l'innocuité, le test de draize, le test
pyrogène ect.)
Il a même été noté qu'un lapin aurait été expérimenté
pendant un an et demi
Ce même lapin aurait servi 3 fois pour le test de l'innocuité,
une fois pour le test de Draize, et enfin 40 fois pour le test
pyrogène.
En pratique, sur un délai d'un mois, l'animal va être testé
4 fois. D'abord sur le flanc gauche sur la patte antérieure,
puis sur la patte postérieure, ensuite sur le flanc droit et ceci
afin de tester 4 produits différents à raison d'un test par
semaine
Lapin avant d'etre testé pour une crème ayant déja subi le test de Draize.
La cornée est attaqué par un détergent EVIC CEBA 2000
A EVIC CEBA tous les tests sont bons !
Notamment pour celui des pyrogènes.
Les seringues et aiguilles sont réutilisées pour différents produits
sur différents lapins.
Les produits ne sont pas entièrement injectés dans la veine,
certainement en raison de leur état délabreux à force d'être
utilisés
Il est à noter également que certains tests auraient été
pratiqués sur des animaux malades ayant des écoulements
nasales ou encore des pattes cassées lors de mauvais traitements.
Car chez EVIC CEBA les mauvais traitement se font au
quotidien et dans la bonne humeur.
Cette chienne Beagle à servi pour des expériences d'hygiène corporelle.
EVIC CEBA 2000
A EVIC CEBA tous les animaux sont bons à exploiter
Ceux qu'on retrouve avec les membres cassés durant
plusieurs semaines et ceci causé par les boites de contentions
Ceux laissés sans soins et que l'on retrouve avec des otites
purulentes causant des troubles de la motricité avec perte
d'équilibre, ceux la servent encore pour les tests de l'Innocuité
et ne sont euthanasiés qu'au bout de 15 jours.
Ou encore ceux qui représentent l'outil majeur pour
l'expérimentation animale et qui chez EVIC CEBA servent
aussi de ballon, avec lesquels les animaliers jouent au foot …
Des chiens que l'on traiterait à coup de Carcher sur la tète
Pour l'euthanasie de l'animal, l'animalier pratiquerait le coup
du lapin, ou coup du porte étiquette pour le rongeur, afin de
casser les cervicales , ce qu'il appellent dans leur jargon
décerébralisation
Pour le test pyrogène, l'injection se ferait à plusieurs reprises
dans la même oreille, jusqu'à l'en traverser avec l'aiguille.
Ceci provoquant une hémorragie, la veine ne serait pas
clamper et l'animal resterait tel que.
Tous les lieux d'Expérimentation sont régis à une législation
sur la condition de détention.
Notons que chez EVIC CEBA les cages sont trop étroites
par rapport au poids et la taille de l'animal.
Les grilles sont non adaptées pour les lapins et de plus rouillées
et blessante pour l'animal.
A pactisé le: 19 Septembre 2007 Messages: 296 Réside à: france
Message n°236 :: Posté le: Lundi 22 Octobre 2007, 23:50
« On crucifie un chien pour étudier la durée de vie du Christ.»
Ainsi commence le livre de Hans Ruesch, « Expérimentation animale », véritable réquisitoire contre les abus de la médecine expérimentale.
Les siècles précédents ont connu le despotisme du clergé, aujourd'hui nous subissons la suprématie d'une science péremptoire, dogmatique, qui refuse d'admettre ses limites et ses erreurs.
Un groupe de savants déclarait en 1988 :
« Le désir de connaître le monde est aujourd'hui débordé par le besoin de l'exploiter.»
Depuis des siècles, et de nos jours plus encore, « les crimes de l'extrême civilisation étant plus atroces que ceux de l'extrême barbarie », science et morale s'affrontent, tandis que science et mysticisme se sont toujours complétés et harmonisés.
De ces assertions paradoxales, Einstein nous donne la clef en ces termes :
« Si l'on devait sortir du temple de la science ceux qui ne font pas de la vraie science, ce temple serait bien vide.»
Dans ce contexte mystique, il ne sera pas question de peser le pour et le contre de la vivisection, mais plutôt de démontrer que le sacrifice d'animaux n'a jamais servi et ne servira jamais la science médicale, et ce au nom de l'immuable et incontournable loi karmique, loi de cause à effet, qui ne permettra jamais que la santé se construise sur la torture.
À l'évidence, ce n'est pas dans un laboratoire de vivisection que nous rencontrerons le médecin dont Paracelse nous parlait ainsi :
« Qui pourrait être médecin sans être philosophe, astronome, alchimiste? Personne. »
« Il faut être versé dans ces trois choses car elles contiennent la vérité de la médecine.»
Chaque jour, dans le monde, 400 000 animaux sont sacrifiés pour les besoins de la science.
Ce chiffre augmente de 5 % par an.
La France est de tous les pays d'Europe celui qui sacrifie le plus.
Alors qu'il existe des méthodes alternatives aussi nombreuses que performantes, excluant l'animal de la recherche, on continue à immoler, dans la barbarie la plus totale, souris, rats, grenouilles, cochons d'Inde, lapins, tortues, oiseaux, chèvres, cochons, chevaux, dauphins, chats, chiens et singes.
Celui qui bâtonne un cheval risque une lourde peine, mais celui qui étudie savamment combien de coups sont nécessaires pour le tuer récolte diplômes et admiration de ses semblables.
La vivisection, du latin vivus -sectio, "section sur le vivant", désigne toute expérimentation physiologique opérée sur un animal vivant.
"Recherche fondamentale" et "recherche sur modèle" sont ses euphémismes.
La "recherche in vitro" se propose au contraire d'étudier sans l'animal :
modélisation par ordinateur, analyse bio-moléculaire, culture sur cellules et sur tissus, etc.
Les méthodes substitutives fiables et peu coûteuses, reconnues par d'éminents scientifiques, n'intéressent pas la communauté médicale officielle, et pas davantage l'État, qui ne leur apporte aucune subvention.
De tout temps, on a réprimé ceux qui se démarquaient de la pensée classique.
Au XVIe siècle, Paracelse perdait sa chaire à l'Université de Bâle pour avoir brûlé en public les oeuvres de Galien, et ses étudiants eux-mêmes demandaient sa démission pour une telle audace et un tel irrespect des croyances séculaires.
Aujourd'hui, on rencontre l'exemple d'un chercheur au C.N.R.S., principal promoteur des méthodes In vitro, qui se voit "muté" par son supérieur hiérarchique, lui-même directeur de la recherche in vivo.
Si les vivisecteurs sont les pratiquants de cette méthode, les vivisectionnistes sont ses partisans.
On compte parmi eux la plupart des médecins d'aujourd'hui, qui reconnaissent toutefois que, n'ayant jamais mis les pieds dans un laboratoire de vivisection, ils ignorent ce qu'ils défendent.
Médecine et recherche sont deux domaines distincts et séparés.
Parmi les vivisecteurs, entre les quatre murs de leur laboratoire, on trouve souvent d'anciens étudiants en médecine ayant échoué à leurs examens.
Contrairement à l'idée reçue, il ne faut être ni brillant ni savant pour faire de la recherche in vivo.
En revanche, un des buts essentiels de cette recherche est d'amener l'individu insignifiant à se forger quelque titre ronflant et à disposer d'argent.
Les vivisecteurs ne sont jamais en contact avec les malades, et c'est tant mieux pour ces derniers si l'on en croit le rédacteur médical du «New York Daily Mirror» qui, en 1928, écrivait :
« Ne semble-t-il pas que ceux qui sont cruels envers les animaux soient des fous ? »
« Ne devraient-ils pas être enfermés dans des asiles d'aliénés ? »
Il est vrai qu'en psychiatrie, les sévices sur animaux sont classés dans les manifestations graves de folie.
Les antivivisectionnistes rejettent au contraire les expérimentations sur animaux, les jugeant cruelles et fallacieuses.
Il s'agit souvent de vivisecteurs occasionnels et repentis, notamment d'éminents chirurgiens dont nous reparlerons, mais aussi de personnalités scientifiques ou littéraires qui se sont, de tout temps, farouchement élevés contre de telles méthodes.
Ainsi Léonard de Vinci, Goethe et le docteur Schweitzer défendaient l'idée qu'une espèce désirant être sauvée par de tels moyens ne vaudrait pas la peine de l'être.
Léonard de Vinci, génie universel, fut pourtant l'un des premiers experts en anatomie, Goethe, autre génie et passionné de physiologie, apporta une grande lumière sur la structure du crâne humain, et le docteur Schweitzer, musicien, humaniste et philanthrope, Prix Nobel de la Paix, fut à Lambaréné un médecin exceptionnel.
De même Voltaire, Victor Hugo, Schiller, Wagner, Tolstoï, le Mahatma Gandhi, le Dalaï Lama, le professeur Théodore Monod et bien d'autres sages, philosophes et humanistes, ont toujours respecté haut et fort nos frères les animaux, confirmant ainsi l'assertion de Lamartine :
« On n'a pas un coeur pour les humains et un autre pour les animaux. »
« On a un coeur ou on n'en a pas ! »
Carl Gustav Jung, psychiatre si cher au coeur des sophrologues, refusa de poursuivre ses études de médecine par horreur de la vivisection.
Cela ne l'a pas empêché de développer la psychanalyse et d'y laisser son indélébile signature avec la psychologie analytique.
Tout un univers sépare l'intelligence humaniste et parfaitement structurée de Jung et la médiocrité des chercheurs de laboratoire qui n'hésitent pas, pour étudier la carence maternelle, à séparer de leur mère et à maltraiter des bébés singes pour en conclure que mauvais traitements et séparation entraînent des désordres psychologiques.
Quelle découverte !
Dans la petite histoire suivante, Philippe Mailhebiau, en caricaturant l'absurdité de la recherche fondamentale, n'est pas éloigné de la réalité :
« Un chercheur pousse une grenouille du doigt en disant : "Saute, saute ! " L'animal fait quelques bonds, à la grande joie de l'expérimentateur. Celui-ci lui sectionne alors les deux pattes de devant et poursuit son expérience:
"Saute, saute !" La grenouille parvient encore à se remuer. Enfin le chercheur lui sectionne les deux pattes arrière et réitère : "Saute, saute ! " »
« La pauvre bête gisant immobile, le jeune homme rédige sa note de service et conclut : »
« "Quand on coupe les quatre pattes d'une grenouille, elle devient sourde ! "»
Au nom de la science, tout est permis, même la cruauté la plus extravagante.
Le docteur Walker Meek, professeur de physiologie dans une université américaine, disait :
« Infliger la plus terrible souffrance à un nombre infini d'animaux est justifié si, dans l'esprit du moindre membre de n'importe quelle faculté de médecine, il y a la plus petite chance d'ajouter quelque chose à la somme totale des connaissances humaines et cela sans se poser la question de savoir si cette connaissance a une valeur pratique ou non .»
87 % des animaux ne sont pas anesthésiés.
Ces cris qui dérangeraient sont supprimés de la façon la plus efficace qui soit : la dévocalisation, première torture infligée dans les sinistres salles souterraines de laboratoire, si l'on exclut le supplice psychologique de l'angoisse que l'animal ressent dès l'instant où il met les pattes dans cet effroyable univers.
Notons au passage que les industries médicales et pharmaceutiques sont loin d'être les seules à utiliser la vivisection.
Alors qu'il n'y a aucune obligation à le faire, tous les produits industriels sont testés sur les animaux.
On procède par exemple au Test de Draize (1) pour les cosmétiques, et à la Dose Lethal 50 (2) pour les produits chimiques (peintures, vernis, décapants, lessives, herbicides, etc.)
L'armée aussi teste ses inventions obus, napalm, lance-flammes, défoliants, lasers, radiations nucléaires.
Chaque seconde, la mort délivre vingt-cinq animaux, victimes silencieuses de la science qu'on n'hésite pas à gaver, aveugler, transpercer, écraser, sectionner, mutiler, éviscérer, transplanter, soumettre à tous feux, immerger, noyer, geler, condamner à fumer, à mourir de faim, de soif, de froid, de chaud, disséquer et autopsier vivants.
Depuis des siècles et dans l'indifférence générale, l'animal de laboratoire souffre incommensurablement, tant en intensité qu'en durée.
Certains chercheurs se félicitent de leur compassion pour quelques-uns de leurs cobayes plus résistants que d'autres.
Ainsi Ivan Pavlov, Prix Nobel en 1904 pour ses recherches sur les glandes digestives, a sacrifié en compagnie de ses soixante-dix assistants, des milliers d'animaux pour "découvrir" sur la salivation ce que les Grecs savaient déjà il y a vingt siècles.
Il se targue d'avoir eu une tendresse particulière pour un chien qui, en deux ans, a supporté cent vingt-huit opérations avant de mourir (3).
Un disciple de Pavlov s'est vanté d'avoir maintenu un chien en vie pendant neuf ans, l'estomac ouvert.
Le scientifique, fier de son exploit et de son humour, parla « d'une vraie vie de chien ! »
D'autres chercheurs ne manquent pas d'imagination : J.-L. Brachet, professeur de pathologie générale, fit l'admiration de ses collègues pour ses expériences « morales » qu'on appellerait aujourd'hui "psychologiques".
Dans son rapport, il note :
« J'ouvris le ventre d'une chienne attachée à la table d'opération pour en extraire une portée de chiots dont la naissance était imminente et les présentai à la chienne pour savoir si elle les reconnaîtrait : celle-ci les lécha en gémissant...»
On comprend pourquoi Rita Lewis Montalerni, Prix Nobel de médecine en 1995, écrivit :
« La recherche est un milieu redoutable.»
Redoutable à tous égards. Et auparavant, le général de Gaulle avait dit avec humour :
« Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche. »
La recherche sur le cancer, qui a commencé au XVIII ème siècle, aurait sûrement évolué plus rapidement sans le recours à la vivisection.
Pour la recherche sur des maladies graves, on demande de l'argent, ensuite on justifie les dépenses.
Plus on sacrifie d'animaux et plus elles deviennent crédibles. Là où cinq cents tests seraient statistiquement suffisants, on en fait quinze mille.
La vivisection permet de brasser des milliards en soutirant d'énormes subsides aux gouvernements et aux organismes privés.
Selon Jacqueline Bousquet, chercheur au C.N.R.S. et coordinateur scientifique à Pro Anima (4),
«...nous avons des expérimentateurs, pas des penseurs; une technologie, pas une science ; des éthiques, pas de morale. [...] L'animal ne se plaint pas, n'accuse pas, ne fait pas de procès. [...]
Nous assistons à une recrudescence des maladies iatrogènes, c'est-à-dire générées par les médicaments eux-mêmes, pour le plus grand bonheur de la médecine et de la recherche, qui vont demander encore plus d'argent pour résoudre les nouveaux problèmes qu'ils ont eux-mêmes créés...»
Alors que les pharaons savaient que pour découvrir si leur nourriture était empoisonnée, il fallait l'essayer sur le cuisinier et non sur le chat, aujourd'hui il est obligatoire de tester sur l'animal puis sur l'homme chaque nouveau médicament pour que son inocuité soit reconnue et son A.M.M. (Autorisation de Mise sur le Marché) effective, ce qui est une inepsie quand on sait que les résultats d'expériences ne sont pas transposables d'une espèce à l'autre.
Ainsi, la pénicilline tue les cochons d'Inde ; la strychnine, poison violent, est sans danger pour les singes ; la digitaline, premier remède des cardiaques, a longtemps été rejetée car, testée sur les chiens, elle élève dangereusement leur pression sanguine ; le tamoxifène, contraceptif efficace chez les rats, augmente la fertilité des femmes.
La thalidomide, tristement célèbre pour avoir causé la naissance de dix mille enfants phocomèles, c'est-à-dire privés de membres, avait été testée avec succès sur des chiennes gravides, etc.
Aujourd'hui, selon plusieurs études, 61 % des naissances anormales seraient dues à des médicaments.
L'un des plus grands laboratoires mondiaux, Ciba-Geigy, reconnaît qu'après essais cliniques sur les humains, il doit supprimer 95 % des médicaments préalablement testés avec succès sur les animaux.
Les innombrables médicaments supprimés de la vente pour dangereuse toxicité pourraient remplir une encyclopédie.
Il y a vingt-cinq ans déjà, le professeur Arrigo Colariri, directeur de la clinique pédiatrique de l'Université de Rome, déclarait :
« L'amélioration physique que nous remarquons est en partie spontanée et en partie due à des meilleures »
« conditions sociales, économiques et hygiéniques. »
« Les médicaments n'y sont pour rien. »
Sans médicaments chimiques, les Anciens atteignaient un âge avancé.
Hippocrate vécut jusqu'à 83 ans. En 1904, le docteur Salivas et les plus célèbres médecins de son époque disaient de lui:
« L'immortel Hippocrate n'a jamais pratiqué la vivisection, et cependant il a élevé l'art médical à un niveau dont nous sommes très loin aujourd'hui, malgré les prétendues grandes découvertes.»
Celui qui a été le plus grand médecin de l'Antiquité fut l'initiateur de l'observation clinique.
Son enseignement est entièrement fondé sur le respect de l'hygiène et de la nourriture.
Sa confiance dans la force de la nature était totale : «Vis suprema guartix», "La nature est le suprême guérisseur".
Hippocrate nous a tout appris sur les épidémies et sur la fièvre, tandis que vingt-quatre siècles plus tard, à tous feux, des milliers de chiens ont été torturés pour tenter de prouver que la fièvre était la cause, et non pas l'effet d'une maladie !
Grâce à l'hygiène et aux sages préceptes d'Hippocrate, l'Antiquité développa la chirurgie à un haut degré.
Les opérations de grande chirurgie étaient courantes : amygdalectomie, élimination des cataractes, ablation des goitres, trépanation, excision de tumeurs, élimination de calculs rénaux et de la vésicule biliaire, chirurgie esthétique.
Alors que les Grecs, lors d'une amputation, savaient ligaturer les vaisseaux, au Moyen Age, les moignons étaient cautérisés avec des fers chauffés à blanc ou de l'huile bouillante.
Cette décadence est essentiellement attribuée à Claude Galien, qui vécut de l'an 131 à l'an 201.
Médecin grec des gladiateurs et de cinq empereurs successifs, il eut la particularité d'être le premier médecin vivisecteur officiel.
Galien apprit par contact direct avec ses patients que les réactions organiques sont influencées par l'esprit, observation de grande importance, et totalement confortée par la médecine holistique actuelle.
En revanche, ses très nombreuses dissections sur animaux vivants le plongèrent dans l'erreur la plus totale : il affirmait en effet que le pus est salutaire et essentiel à la guérison, les fruits sont nuisibles puisque les chats et les chiens n'en mangent pas, la femme a deux utérus : un pour les garçons, un pour les filles, l'urine est sécrétée par la veine cave, etc. (5)
La foi de Galien en une Divinité Suprême porta plus tard l'Église catholique à décréter sa doctrine parfaite et indiscutable.
Quiconque émettait des doutes sur son enseignement était torturé.
Pendant quinze siècles, l'humanité dut subir l'involution, jusqu'à l'obscurantisme, de la médecine galénique. L'hygiène, si importante dans l'Antiquité, fut tournée en dérision par Galien.
Les actes chirurgicaux devinrent si dangereux qu'ils se firent rares.
Au Moyen Age et dans les siècles qui suivirent, sous la main des chirurgiens, les patients devaient endurer de telles tortures que certains préféraient se suicider.
Les autres luttaient et criaient jusqu'à en perdre la raison.
L'anesthésie n'existant plus, les chirurgiens les plus appréciés étaient les plus rapides.
Ainsi, Guillaume Dupuytren, qui opéra jusqu'en 1835, fut le chirurgien français le mieux payé car le plus rapide. Il disait que la douleur tue autant que l'hémorragie.
La découverte des anesthésiques ne dut rien à l'expérimentation animale.
En 1803, le pharmacien allemand Friedrich Serturner découvrait la valeur anesthésique de la morphine, longtemps rejetée car, essayée sur des chiens, elle provoquait une excitation maniaque.
De même, le chloroforme était utilisé avec succès en Angleterre, grâce à James Simpson qui, en 1847, l'avait essayé sur lui-même, tandis qu'en France, on continuait à l'expérimenter sur des chiens et à conclure à sa toxicité.
Nous devons l'importante découverte de l'anesthésie lombaire à August Bier, considéré comme l'un des plus grands médecins de notre époque et qui, en 1920, se fit injecter dans la colonne vertébrale une solution de cocaïne à 1 %.
Il écrivait : « Le véritable art médical est en décadence, mis dans l'ombre par la recherche de laboratoire.»
Les éminents chirurgiens du monde entier ont toujours déclaré que la vivisection n'a aucune valeur pour l'humanité.
En 1898, Frédéric Treves, chirurgien de la famille royale à Londres et autorité mondiale en chirurgie abdominale, écrivait :
« Après m'être entraîné à opérer sur des chiens, j'ai dû tout désapprendre, car mes expériences sur animaux m'avaient rendu incapable d'intervenir sur les organes humains.»
Sir Charles Bell, chirurgien très renommé du XIXème siècle pour ses études sur le cerveau et le système nerveux, écrivait:
« La dissection d'animaux vivants a contribué plus à perpétuer l'erreur qu'à confirmer les notions correctes provenant de l'étude de l'anatomie.»
Le docteur Charles Clay, père de l'ovariectomie et de l'utilisation du drainage dans la chirurgie abdominale, déclare :
« Je ne dois pas une once de mon savoir ni de mon habilité à la vivisection. »
« Je défie n'importe quel membre de ma profession de prouver que la vivisection a été de la moindre utilité au « progrès de la science médicale.»
Le docteur Lowson Tait, dans les années suivant 1870, fut considéré comme l'un des géants du progrès en chirurgie.
Il écrivit un impitoyable réquisitoire contre la vivisection.
« Je regrette, disait-il, l'usage des expériences sur animaux vivants. Elles sont absolument inutiles et la
législation devrait y mettre fin sans la moindre réserve.»
Abel Desjardin, président de la société française de chirurgie, déclarait, lors d'un congrès en 1932 :
« La vivisection fera de vous un chirurgien dangereux, car elle apprend à ne pas respecter la chose qu'un chirurgien digne de ce nom doit respecter : la vie. »
En 1895, Eslosson, professeur de chimie et vivisecteur, écrivait :
« Une vie humaine n'est rien par rapport à un fait nouveau. Le but de la science est le progrès de la connaissance humaine au prix de n'importe quel sacrifice de vie humaine. »
De nos jours, le nombre des victimes silencieuses se multiplie et se diversifie : prisonniers, handicapés, vieillards, enfants abandonnés et pauvres du monde entier.
Déconsidérer l'animal, c'est mépriser l'homme.
La vivisection est le marche-pied de la torture humaine, comme le prévoyaient certains scientifiques doués de sagesse.
« Si nous abolissons la vivisection uniquement parce qu'elle est inutile, disait Wagner, l'humanité n'aura rien gagné. »
Elle sera bannie parce que, dénuée de respect, elle est l'absence même de morale.
« J'aime les animaux, nous dit le Dalaï Lama, parce qu'ils sont beaux, bons et sincères. »
« Ils ont un grand sens des responsabilités. »
Le sens des responsabilités n'est-ce pas justement ce que Dieu attend de l'homme, en lui octroyant cette supériorité sur les autres règnes de la Création ?
Oublier ceux qui sont silencieux signe une absence de conscience... cette "conscience de l'homme" dont Victor Hugo nous dit qu'« elle est la pensée de Dieu ».
« Dieu qui voit tout et ne frappe jamais à faux » ne juge-t-il pas l'indifférence comme le plus méprisable des états d'âme ?
Selon la philosophie rosicrusienne, il n'est pas de spiritualité possible sans cet amour de la nature qui nous permet de comprendre jusqu'à la joie des oiseaux et des animaux.
« Les fleurs qui sentent si bon sont nos soeurs, les cerfs, les chevaux, les grands aigles sont nos frères .
« Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ? Si toutes les bêtes avaient disparu, l'homme mourrait complètement solitaire, car ce qui arrive aux bêtes, bientôt arrive à l'homme...»
Membre de la section « Écologie » de l'Université Rose-Croix Internationale
Notes
(1) Test de Draize : Les produits sont testés dans les yeux des lapins immobilisés dans des carcans.
L'atteinte va de la simple rougeur à la cécité totale par ulcération. Les lapins sont choisis pour leurs grands yeux et leur absence de larmes.
(2) Dose Lethal 50 : Les produits sont testés par gavage, inhalation ou injection, et les doses augmentées jusqu'à ce que 50 % des animaux en meurent.
(3) et (5) Hans Ruesch : « Expérimentation animale honte et échec de la médecine.», Nouvelles Presses internationales, Civis 1991.
(4) Pro Anima 16, rue Vézelay, 75008 Paris est un comité scientifique, apolitique et indépendant rassemblant des personnalités bénévoles du monde scientifique et médical.
Placé sous la présidence d'honneur du professeur Théodore Monod (décédé début 2001), sa vocation est double scientifique et éthique.
Bibliographie
Sylvie Simon : « La dictature médicoscientifique », Filipacchi, 1997.